Le mythe voudrait que la plage soit un endroit paisible et doux, au sable chaud sous le ciel bleu, les vaguelettes croulant tout à côté.
Ce n’est pas le cas des plages de Bretagne nord, où les côtes sont rudes, déchiquetées de rochers, plantées d’algues, aux marées importantes.
Mais le sable est vaste, s’il est plus blanc que jaune, les enfants y voient un terrain de jeux sans presse.
Le cerf-volant y est roi, en raison du vent constant.
On joue au sable, à rêver de châteaux, mais non loin des parents.
L’eau, si elle ne dépasse guère les 17° au plus chaud de l’été, peut être transparente.
Elle vivifie, ce qui, lorsqu’il fait vraiment chaud, incite à se tremper tout vêtu. Les filles en sortent plus érotiques.
Les ados en sont tout émoustillés.
Ils restent en slip du matin au soir, sauf quand le vent se lève en fin d’après-midi, ou la pluie.
Auquel cas il se rhabillent, mais très décolleté pour rester en liberté.
D’autres explorent les fonds rocheux en plongée.
Ou font des environs de la plage un lieu sauvage pour jouer aux naufragés sur une île déserte.
A moins que, même par temps de pluie, ils mettent à l’eau une barque.
Les « vraies » plages existent cependant, comme à Perros-Guirec, où les familles sont chez elles.
Garçons et adultes socialisent même au volley.
